Le SPFdes classes moyennes (ministre Clarinval) a mis au point une offre de soins psychologiques en réponse aux signaux provenant du terrain selon lesquels de nombreux indépendants subissent une forte pression en raison de la pandémie, ce qui les amène à souffrir de détresse mentale et parfois même à développer des pensées suicidaires.
Dans un premier temps, cela s’est fait avec l’ASBL”Un pass dans l’impasse” et le FOD santé publique. Ce n’est que dans une phase ultérieure, lorsque les choses avaient déjà pris forme, que les organisations professionnelles (dont UPPsy-BUPsy) ont été invitées.
Nous avons réussi à faire inclure un certain nombre de nos préoccupations dans l’accord. Malheureusement, d’autres préoccupations n’ont pas été suffisamment prises en compte.
Par exemple, un accès direct au psychologue a été rendu possible. Et nos préoccupations en matière de confidentialité (pas de consultation obligatoire du médecin généraliste, par exemple) ont été entendues.
Bien que nous ayons remis en question le nombre limité de sessions (8 sessions gratuites) et le manque de suivi après le projet PEL, il n’a pas été possible d’obtenir plus de flexibilité.
Pour Uppsy-Bupsy, cela aurait été une valeur ajoutée si un soutien socio-administratif avait été ajouté pour les indépendants qui sont confrontés à de graves problèmes financiers ou administratifs.
Il est difficile de ne pas voir que les décideurs politiques ont fait de leur mieux pour résoudre un certain nombre de difficultés du projet PEL : il n’est plus nécessaire d’être renvoyé, l’offre n’est pas spécifique au diagnostic, et des progrès peuvent être constatés en termes de rémunération.
